Les primeurs

Publié le par Docteur Paul Carton

Depuis l'extension des moyens de communication rapide et des pratiques commerciales exagérées, l'alimentation dans les grands centres est une désharmonie perpétuelle. 

 

Les aliments végétaux y sont offerts à contre-saison ou d'une façon trop prématurée (deux mois environ avant leur apparition locale). 

 

Les consommateurs tentés se laissent aller à acheter fort cher des primeurs qui nourrissent mal et à contretemps. 

 

En effet, ces produits poussés artificiellement,sous vitre ou au loin dans un autre climat,sont mal appropriés, d'une part, aux conditions d'harmonie naturelle locale et, d'autre part, ils ont perdu en cours de route une partie importante de leur saveur et de leurs propriétés vitalisantes.

 

C'est pourquoi il importe tant, pour l'économie domestique et pour la santé, de ne consommer que des légumes et des fruits du climat où l'on se trouve et de ne réserver les primeurs qu'à certains sujets qui souffrent d'inhibitions digestives ou nerveuses et qui ont besoin de stimulations plus précipitées.

Publié dans Aliments

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